9 rue Corneille 83000 TOULON - Tél. : 06 87 33 64 64
Marie-Luce Lelièvre a exercé dix ans dans le secteur hospitalier auprès d'enfants et d'adolescents, au sein d'un centre médico-psychologique.
Elle a exercé auparavant pendant treize ans auprès d’adolescents au sein de la Protection Judiciaire de la Jeunesse. Dans le secteur social, au sein d'un Point d'accueil et d'écoute jeunes (PAEJ), elle a accompagné psychiquement adolescents et jeunes adultes parfois en grande précarité.
Dans le cadre de son activité libérale elle reçoit enfants, adolescents et adultes en consultation pour du soutien psychologique et des psychothérapies.
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L’école, le collège ou le lycée sont des lieux où les enfants et les jeunes passent une grande partie de leur temps. Les difficultés à l’école sont de tous ordres. Les difficultés d’apprentissage, quand elles ne relèvent pas d’une déficience intellectuelle ou d’un trouble neurologique peuvent avoir une origine affective. Qui n’a pas fait cette expérience d’aimer une matière parce que l’enseignant était apprécié, voire admiré et d’échouer dans une autre parce que professeur était considéré comme détestable ? Angoisse liée à la peur d’échouer, rivalités, difficultés relationnelles se manifestent par des comportements inappropriés aux effets préjudiciables délétères parfois pour l’écolier, le collégien ou le lycéen : incapacité ou refus de travailler, passivité, inactivité ou agitation, agressivité, voire violence. Les cours de récréation sont des lieux d’échanges sociaux entre les enfants de tous ordres. Dans la cour de son école, un enfant y rencontre des copains, fonde des amitiés mais il peut aussi y trouver des agresseurs à l’abri du regard des adultes. Moqueries, racket et harcèlement ne sont pas rares.
Le passage incontournable de l’enfance vers l’âge adulte est une épreuve pour l’adolescent mais aussi pour ses parents. Ces derniers ne reconnaissent plus « leur petit » qui cherche à prendre ses distances parfois avec des manifestations bruyantes. Un accompagnement psychologique des parents ou des adolescents peut aider à traverser cette période charnière quand elle devient critique et inquiétante. En effet, il arrive que l’adolescent soit demandeur d’aide. Mais il arrive aussi que l’un des parents ou les deux soient demandeur d’une aide pour leur enfant qui sera alors parlée en consultation.
Etre parent d’un enfant adolescent qui va mal est une souffrance et renvoie au sentiment s’impuissance à l’aider. C’est pourquoi en parler en consultation psychologique peut aider à départager ce qui est de soi et ce qui est de l’autre et permettre un positionnement différent.
Mal dans sa peau, angoissé, déprimé, stressé, l’adolescent dort le jour et veille la nuit, s’endort en cours ou n’y va pas... Assailli par les questions existentielles, sur le sens de la vie, l’amour, la sexualité, l’identité, l’avenir, les relations avec les autres, l'autorité… Ce n’est pas avec ses parents que l’adolescent parle de ce qui le préoccupe parfois à son insu. A ses parents, il ne dit rien, ce qui n’est pas sans les inquiéter. S’en ouvrir à un psychologue peut aider à sortir du marasme. L’adolescent pourra apprécier de parler à un adulte qui ne soit son père ou sa mère ou un prof mais une personne « neutre », sans lien affectif. Les parents pourront apprécier de faire le point sur leurs inquiétudes quant à leur enfant, repérer des échos dans l’inconscient et se positionner autrement.